Gosses de Tokyo | Y. Ozu | 1932 | 1h40
Musique de Christofer Bjurström

« Je vous parle des plus beaux films du monde. Je vous parle de ce que je considère comme le paradis perdu du cinéma. »
Wim Wenders

C’est une comédie à l’humour amer qui met en scène les relations conflictuelles entre un père et ses deux fils. A travers la malice de la mise en scène, qui capte avec un naturel déconcertant mimiques, rancœurs et petits plaisirs des deux enfants, se dessine une peinture de la société japonaise. Les parents sont remis en question en tant que modèles. Le film s’achève par leur prise de conscience.
Un cinéma d’insoumis beau comme du Truffaut !

35mm – 1h40
Bénéficie du dispositif ADRC

 Synopsis – La famille Yoshi déménage d’Azabu pour s’installer dans la banlieue de Tokyo où le père a trouvé un nouvel emploi. Ryoichi (dix ans) et Keiji (huit ans) font l’école buissonnière et se lient avec Taro, le fils du patron de leur père. Premier sermon du père, le soir, pour qui « ce n’est pas ainsi qu’on devient des hommes importants ». Ce petit employé, soucieux des apparences, ne souhaite rien tant que de voir ses fils occuper une situation élevée. Mais ceux-ci sont d’une autre trempe…

Deux options :

  • Solo : Christofer BJURSTRÖM : piano, composition
  • Duo :
    • Christofer BJURSTRÖM : piano, composition
    • Pierre STEPHAN : violon

Une musique au service de la poésie d’Ozu. Une musique intime, minimaliste.

Christofer Bjurström et Pierre Stephan (violoniste improvisateur issu des musiques traditionnelles) dialoguent autour de la malice et de la tendresse d’Ozu.
Une musique intime, minimaliste.