CV rapide

Après une formation de piano classique et de musique de chambre, Christofer Bjurström a rapidement dirigé sa curiosité vers de multiples formes musicales (pop, musiques traditionnelles, jazz, musique contemporaine, acoustique et électronique). Au delà de la musique pure, c’est également vers le lien entre spectacle et musique vivante qu’il a orienté son éclectisme, en composant pour le théâtre et le cinéma, plus particulièrement pour le cinéma muet en ciné-concert.

Rester soi-même, conserver et développer son univers personnel, tout en fréquentant d’autres musiciens, d’autres artistes, d’autres arts, a toujours été le moteur de son activité. Que ce soit en travaillant avec des chanteurs et chanteuses (Karin Trow, Eva Schwabe, Céline Caussimon, Annie Papin, Manu Lann Huel), des réalisateurs (court-métrages de Frédéric Tangy de 1984 à 1997), des compagnies théatrales (Théâtre de la Mascara, Eric Frey, Daniel Mesguich, Jean Bollery, Jacques Destoop, Mychel Chénier, Guy Abgrall, Pascal Guin et le Théâtre Bleu..), des conteuses (Colette Avril) ou en composant des musiques de ciné-concerts pour des films muets (une quarantaine de films sont à son répertoire), Christofer Bjurström s’est toujours attaché à creuser son propre univers tout en le mettant au service des autres.

Son parcours est ainsi jalonné de créations de groupes sous sa (co)responsabilité (Bjurström Sextet, Quartet Ookpik, duos avec Christophe Rocher, Agnès Vesterman, et Vincent Raude) et de participations à d’autres projets (groupe « Nord-Sud », projet « Short Connection » de Gualtiero Dazzi, ensemble Nautilis). Tout en creusant le travail d’écriture et d’improvisation, il multiplie également les rencontres (coorganisation des rencontres de musique improvisée « Les Luisances » à Brest avec notamment Michel Doneda, Ramon Lopez, Pascale Labbé, Edward Perraud, Hughes Germain….) et rencontres dans le cadre du projet Arch, piloté par l’ensemble Nautilis (Matt Bauder, Hélène Labarrière, Famadou Don Moye, Eric Echampard, Fabrice Martinez, Lou Malozzi….).

Avec Catherine Le Flochmoan, il dirige également la compagnie Jeune Public Marmouzic avec laquelle il crée de nombreux spectacles Jeune Public (Okalik, Le Voyage d’Hipollène, Le Voleur et la Princesse….et dernièrement Le Mystère Bigoulet)) .

La Compagnie Marmouzic, Christofer Bjurström, Catherine Le Flochmoan, Hughes Germain se sont regroupés dans la Coopérative Artistique 109, aux côtés de Bénédicte Abélard et Constance Devol. Sabine Mittelhamer (Cie Handmaids) et Juan Perez Escuelar (Cie Singe Diesel) les ont rejoints début 2020.

Journal des actualités

Mars 2024

Création du Ciné-Concert « En Marge de Goémons » aux Archives Départementales de Loire Atlantique, à Nantes (44). 14 mars à 18h. Images de Yannick Bellon, musique de Christofer Bjurström, Julien Pontvianne et Vincent Raude

Février 2024

Septembre 2023

Nouvelles créations en cours dans le domaine du ciné-concert:

  • Ciné-Concert « En Marge de Goëmons » sur les images de Yannick Bellon, tournées en 1946, montage d’Eric Le Roy. Avec Vincent Raude, Julien Pontvianne et Christofer Bjurström. Création prévue en février 2024
  • Ciné-Concert « Ma Vache et moi » (Go West) de Buster Keaton. Piano solo. Création en décembre 2023
  • Ciné-Concert « Contes et Silhouettes » sur des films de Lotte Reiniger, avec Catherine Le Flochmoan et Christofer Bjurström. Création en novembre 2023

Décembre 2020

Publication du disque « Ecume de Mai », MZ Records MAR 011

Dans Écume de mai, nouvel album solo, [Christofer Bjurström] prouve une fois encore son talent de conteur, aux contours nets et sans emphase, au cœur de l’émotion même bizarre ou déplaisante, car la vie d’un musicien n’est pas un long fleuve tranquille. C’est d’ailleurs depuis le cœur d’un printemps 2020 confiné que le pianiste nous adresse ses réflexions musicales teintées de doute et d’humour.
C’est la force de ce disque qui, bien que narratif et hautement littéraire, tient davantage du modernisme que du romantisme. Cette Écume semble née une envie d’en découdre avec l’inconfort, d’une ode à la bizarrerie, d’un hymne à l’incertitude. C’est elle la muse de la création artistique, contrairement à l’overdose de précaution, de réserves et de mesures dont nous gave l’époque. C’est bien de l’amertume de l’écume remontant à la surface qu’il est question ici. Aussi, rappelons-nous que « Le principe de précaution nous prive des belles émotions que procure l’incertitude » (Grégoire Lacroix) et plongeons dans ces ondulations qui offrent une forte résonance en cet hiver 20-21. La mélancolie y est simplement exquise.
Anne Yven, Citizen Jazz, janvier 2021 (lire l’article en entier)..

Participation à des grands ensembles, duos subtils, spectacles de ciné-concert, prestations en solo hors pair et production régulière de CD inspirés. Finistérien de longue date, le discret pianiste Christofer Bjurström ne fait pas de bruit, mais, et c’est beaucoup mieux, il joue de la musique de haut vol. Une nouvelle preuve avec cet « Écume de mai » très délicat, enregistré l’an passé et nourri par la fréquentation de la poésie d’Emily Dickinson, Jules Supervielle, Raymond Carver ou Abdellatif Laâbi. Pas de grandes orgues tape-à-l’oreille ici (ce n’est pas le genre du bonhomme), mais l’écoulement d’un ruisseau d’émotion et de sensations, volontiers introspectif.
Ceux qui aiment les traversées de la musique en solitaire, façon Keith Jarrett ou Stéphan Oliva, adoreront cet album magnifique que l’on doit aussi écouter comme une ode au piano, offrande et gratitude mêlés. La qualité de l’enregistrement (Sami Bouvet au Studio de Meudon) sert à merveille les notes tantôt graves et profondes, tantôt cristallines et lustrales. Une vraie réussite.

Le Télégramme, 14 janvier 2021

Une jolie surprise….. (lire l’article ) (lien vers l’émission)
Alex Dutilh, dans l’émission Open Jazz, France Musique, le 14 décembre 2020

Christofer Bjurström parvient à produire une musique à la fois résistante et liquide, avec des formes qui naissent et s’évanouissent, en une plongée dans les tréfonds de l’intime. Notes en pluie serrée et persistante, ou qui perlent et rebondissent un un friselis moutonnant, martèlement audacieux du clavier ou bruit sourd dans les bois et cordes quand le piano est préparé, superpositions d’accords et de brisures rythmiques composent un chant jamais plaintif mais lucide, une mélodie souvent heurtée, des tressaillements qui remontent avec le souffle du temps. Avec l’appréhension d’un certain vide qui devient silence, dans une tonalité volontairement grave, s’inscrivent pauses, ruptures, blancs. Un rythme souvent insistant, obsessionnel parcourt ses solos qui racontent presque toujours une histoire. Surgissent aussi des mélodies plus fluides, impressionnistes, des élans lumineux réparant les horizons éclatés, qui ramènent vers des rivages connus, avec l’espérance.
Ainsi écoutons nous ce piano en archipel, singulier pluriel qui sait accompagner les images d’un film qui se projette dans notre imaginaire.
Sophie Chambon, Les Dernières Nouvelles du Jazz, décembre 2020 (lire l’article en entier)

……Un bel univers aux notes envolées du clavier et aux percussions diverses du cordier.
Alain Lambert, Musicologie.org, 11 décembre 2020 (lire l’article en entier)

…..aller chercher au fond de soi même les souvenirs de nos recherches, de nos émotions, … les retrouver à l’état brut sans céder à l’exubérance. Que celles ci soient déclenchées par une série de neuf poèmes prouve pour nous l’adéquation entre le rythme, la prosodie d’un texte et son rendu musical ici empli de subtilités. Servi par une excellente prise de son et pour qui veut bien ouvrir son esprit nous voyagerons d’un debussysme, d’un africanisme à un monkisme (2nd plage de l’album rappelant San Francisco Holiday, est ce un hasard ?) ou au gré de vos humeurs et de votre imagination vers les paysages intérieurs qui viendront à votre esprit.
Pierre Gros, Culture Jazz, Décembre 2020 (lire l’article en entier)

La musique de cette belle « écume de mai » est à écouter comme une suite de méditations, là où celles-ci ne sont pas un écart du monde, mais le chemin vers la juste place que chacun vaut, mérite, recherche, face à ce qui l’entoure.
Michel Arcens, Notes de Jazz, Décembre 2020 (lire l’article en entier)

….Un album inhabituel pour l’auditeur que je suis, mais je vous avoue que je viens de faire une formidable découverte qui vaut le détour! Si ouverture d’esprit et imaginaire répondent à l’appel, vous trouverez cet opus de Jazz tout simplement magnifique! Un très grand coup de coeur!
Dominique Boulay PARIS-MOVE & Blues Magazine (Fr), Novembre 2020
(lire l’article en entier)

Avril 2020

En cette période de confinement, pas d’apparition publique: nous verrons quand ce sera de nouveau possible.

En attendant, le vlog musical « Le Monde en Echo », sur la chaîne Youtube de Christofer Bjurström, s’étoffe de créations régulières:

Les dernières en date:

https://youtube.com/watch?v=JQboyUJxh74