Un film de G.W.Pabst, avec Louise Brooks (Allemagne, 1928)
Musique originale de Christofer BJURSTRÖM

Réalisé en 1928, ce film inspiré de « La boite de Pandore » de Franck Wedekind, est une des œuvres majeures du cinéma mondial. Cette miraculeuse rencontre d’une actrice exceptionnelle, Louise Brooks, et d’un metteur en scène inspiré conserve pour toujours un incroyable pouvoir de fascination.

A sa sortie, le film a été massacré par la censure, et il a fallu un patient travail de reconstitution pour retrouver l’intégrité de ce chef d’œuvre.

AVEC LOUISE BROOKS, INCARNATION TROUBLANTE DE LOULOU !

Loulou, belle, capricieuse, insouciante et innocemment perverse, ne vit que pour l’amour. Son riche amant, le docteur Schön, puissant magnat de la presse et du théâtre, est fiancé à la fille du ministre de l’intérieur et Loulou prépare une revue que commandite son amant. Le soir de la première, Loulou provoque un scandale et accule son amant à la rupture : le Dr Schön épousera donc Loulou. Au soir de ses noces, rendu fou furieux par la légèreté de Loulou, le Dr Schön veut l’obliger à se suicider mais, dans la lutte qui s’ensuit, il est tué accidentellement. Accusée de meurtre, Loulou parvient à s’enfuir le jour du procès grâce à ses amis, et notamment Alwa, le propre fils du Dr Schön. Elle s’enfuit avec lui et séjourne quelques temps sur un cargo servant de tripot, dans le brouillard des quais d’un port français……

Durée : 134mn (2h14)
format : DCP – N&B

UNE MUSIQUE ENVOUTANTE ET SECRETE
Loulou est un film à la beauté vénéneuse et fascinante, comme son héroïne, et pour ce film Christofer Bjurström a composé une musique envoûtante et intimiste, dépouillée, s’appuyant sur le souffle sensuel des saxophones et de la flûte, le lyrisme du piano et la présence dramatique des percussions et d’une électronique discrète.

Pour cette héroïne qui descend une à une les marches de la déchéance, la musique, plutôt sombre, propose des moments feutrés, des thèmes obsessionnels, des contrastes. Les musiciens créent une atmosphère enveloppante, fascinée, prenante sans devenir étouffante.

Le choix de l’orchestration, qu’on pourrait voir comme un quartet de jazz sans basse, vise à rechercher un ailleurs, une approche radicalement intimiste, à la manière d’une musique de chambre contemporaine ayant des affinités avec un jazz impressionniste.

Le BJURSTRÖM TRIO
  • Christofer Bjurström Piano, flûte, électronique et composition
  • Francois Malet Percussions
  • Rob Lavers Saxophones, Flûte

Une version en piano solo est également possible.