Un film muet très bavard ! une comédienne dit les intertitres et vibre avec les musiciens !

Cauchemars et superstitions est une comédie de Victor Fleming, le réalisateur de « Autant en emporte le vent » et « Le magicien d’Oz ».
Satire des superstitions de l’Américain moyen (qui n’est guère différent du Français moyen de l’époque), c’est une comédie délirante où Douglas Fairbanks incarne un hypocondriaque jovial soumis, sans le savoir, aux expériences d’un médecin fou.
Le scénario donne lieu à des séquences extravagantes et à des situations cocasses où réel et irréel sont joyeusement confondus (notamment une danse des carottes et des navets dans l’estomac de Douglas Fairbanks !)

Une occasion de voir un film actuellement impossible à visionner car il n’est pas distribué commercialement.

UNE COMEDIE DELIRANTE ET BONDISSANTE

Douglas Fairbanks, alias Daniel Brown, un jeune bourgeois jovial et surtout extrêmement superstitieux est soumis sans le savoir, aux expériences du Dr Metz. Ce psychiatre inquiétant tente en effet de vérifier sur lui ses théories extravagantes en poussant notre héros au désespoir (grâce à de nombreux complices). Mais Daniel Brown rencontre une jeune femme tout aussi superstitieuse que lui et décide l’épouser, ce qui contrecarre un instant les plans du Dr Metz.

tout public à partir de 8 ans
Durée : 1 h
format : DCP / Vidéo et 16 mm

UNE MUSIQUE LEGERE, DYNAMIQUE ET LIBRE

Cauchemars et superstitions est un film joyeux et très drôle, une comédie bondissante. Pour ce film, il fallait une musique qui puisse à la fois être légère (presque une musique de chambre), et emporter le spectateur dans l’action débridée du film grâce à un dynamisme rythmique. Par ailleurs le caractère typé des personnages imposait également une musique toujours prête à partir de côté, loin des mélodies convenues : c’est pourquoi Christofer Bjurström a choisi une formation associant des percussions, un violoncelle, des clarinettes et un piano, dans une idée d’air et de liberté musicale.

L’autre particularité de ce film est qu’il s’agit d’un film muet « bavard », avec beaucoup d’intertitres pleins d’humour, et le choix a donc été pris d’intégrer dans la musique les intertitres joués et parfois chantés par une comédienne, pour parfaire le côté « comédie musicale avant l’heure » de ce film.

Le BJURSTRÖM CINEQUARTET
  • Christofer Bjurström Piano
  • François Malet Percussions
  • Cécile Girard Violoncelle
  • Christophe Rocher Clarinette
    et
  • Catherine Le Flochmoan Voix